André Malraux aurait déclaré : « Qui peut prétendre avoir vu la plus belle ville du monde sans avoir visité Ispahan. » Cet émerveillement de l’homme de lettres contraste avec les représentations toutes faites et les idées reçues que nous inspire spontanément l’Iran d’aujourd’hui. Le Festival que le Centre Franco-Iranien a choisi d’organiser à Vitré doit beaucoup à l’audace de son Maire, Pierre Méhaignerie, lui également sous le charme des beautés contemporaines de cette culture perse plusieurs fois millénaires, constamment renouvelées et intemporelles. Cette première édition se met en place sous les bons auspices de Jean-Claude Carrière, homme de lettres, d’arts et de culture, qui est notre parrain.
Le cinéaste iranien de référence Abolfazl Jalili à qui l’on doit une carte blanche originale et qualitative ouvre le bal de ce premier festival en choisissant six fictions réalisées en parfaite parité par autant de femmes que d’hommes qui se sont attachés à donner une image fidèle à la complexité de cette société fascinante.
Le comité de sélection composé de professionnels du cinéma et de la culture iraniens, français, ainsi que de représentants de nos partenaires propose plusieurs regards croisés de documentaristes iraniens permettant ainsi une lecture nuancée et critique de la situation sociale et politique du pays.
Le Festival Nouvelles Images d’Iran a l’ambition de mettre à l’honneur la jeunesse du cinéma iranien en l’invitant à présenter ses premières réalisations et la crème de ce qui forme une pépinière de talents et un vivier de créateurs libres et émancipés. C’est la raison pour laquelle le court métrage est au rendez-vous de cet évènement résolument tourné vers la rencontre entre les peuples, le dialogue interculturel et la fraternité humaine.


Les partenaires du festival